Mohamed Rouabhi
Comédien, metteur en scène, auteur dramatique, librettiste, scénariste
Comédien, metteur en scène, auteur dramatique, librettiste, scénariste. Né à Paris d’un père algérien qui combattit dans l’Armée Française pendant la Seconde Guerre Mondiale au sein des Bataillons Indigènes et d’une mère qui rejoignit les rangs du FLN pendant la Guerre d’Algérie, il fut marqué par leurs récits de captivité.
Il quitta l’école à l’âge de 15 ans et exerça de nombreux métiers avant d’être admis à la Rue Blanche (ENSATT) en 1985 où il travailla avec Marcel Bozonnet, Stuart Seide et Brigitte Jaques.
Il jouera ensuite dès l’âge de vingt ans dans une trentaine de spectacles montés entre autres par Anne Torrès, Jean-Paul Wenzel, Gilberte Tsaï, Georges Lavaudant, Stéphane Braunschweig, François Berreur, Patrick Pineau, des textes pour la plupart d’auteurs contemporains : Eugène Durif, Arlette Namiand, Joël Jouanneau, Jean-Christophe Bailly, Michel Deutsch, Jean-Paul Wenzel, Howard Barker, Rodrigo Garcia ou Mahmoud Darwich dont il monte également pour la première fois en France un long poème en 1997.
Il mène parallèlement à son métier d’acteur un travail d’écriture qui le conduira avec la collaboration de Claire Lasne à créer en 1991 la compagnie « Les Acharnés » qui produira Les Acharnés, Les Fragments de Kaposi, Ma petite Vie de Rien du Tout, Jeremy Fisher, Les nouveaux Bâtisseurs. Il mettra lui-même en scène Malcolm X, Requiem opus 61 et Soigne ton droit. Il écrit et met en scène Providence café au Théâtre du Rond point, en mars 2003, année où il reçoit le Prix SACD Nouveau Talent Théâtre.
Il produira au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis de 2007 à 2008 les deux premiers volets d’un spectacle monstre, Vive la France. Il anime de nombreux ateliers d’écriture en milieu carcéral ainsi que dans de nombreux lycées en France et à l’étranger. Il travailla de 1998 à 2001 dans les territoires occupés en étroite collaboration avec le Ministère des Affaires Sociales palestinien où il écrivit et mis en scène deux spectacles en langue arabe.
En création
Crédits images : Cécile Dureux