17 & 18 janvier 2024

Autopsie mondiale

Avec la nouvelle création d’Emmanuelle Bayamack-Tam et Clément Poirée, nous pénétrons en plein cœur d’un monde souterrain défaillant. Britney Spears et Michael Jackson tentent d’y donner un concert…

Dans le monde d’Emmanuelle Bayamack-Tam, Clément Poirée trouve une puissance du désir, un souffle libre et désordonné en phase avec son théâtre. La saison passée, on a pu voir aux Îlets l’adaptation du Triomphe de l’amour de Marivaux, À l’abordage !, début d’une conversation qui se poursuit avec bonheur entre l’autrice et le metteur en scène. Après une partie de Catch ! menée avec quatre autres auteur·trice·s, les deux complices se lancent dans une Autopsie mondiale.

Fidèle à son goût pour les personnages d’adolescent·e·s et les endroits paumés, l’autrice nous emmène dans une salle de concert miteuse, coupée du monde. Deux pauvres monstres désarticulés essaient d’y donner un concert. Lui, c’est Michael Jackson. Ou alors un sosie en assez mauvaise forme. Elle, c’est Britney Spears. Ou bien un double un peu décati. Ces deux créatures qui errent entre la célébrité et l’oubli nous invitent à une fête de la fin de l’innocence. Concert théâtral, Autopsie mondiale nous place face à notre époque. Regarder nos défaillances a rarement été aussi revigorant.

La presse en parle :
L’Humanité : « Clément Poirée, comme à son habitude, a su déployer des moyens efficaces de mise en scène qui font de cette improbable rencontre dans les limbes, à moins que ce ne soit dans l’imaginaire collectif, des moments savoureux et totalement déjantés. »
Télérama : « La flamboyante et baroque romancière et dramaturge Emmanuelle Bayamack-Tam fait chanter, danser, dialoguer – avec un fan et une figure symbolique de « l’opinion mondiale » – deux stars scandaleuses aux figures adolescentes, mi-anges mi-démons. »
La Terrasse : « Quatre comédiens épatants donnent corps aux discordes et aux impostures de cette ‘dramédie musicale’ qui se rit du tragique. »

Je sens la folie. La joie d’être jeune et de me dissiper au vent comme une illusion. La joie de n’être rien. (Michael & Britney)

texte Emmanuelle Bayamack-Tam (éditions P.O.L) • mise en scène Clément Poirée • avec Mathilde Auneveux, François Chary, Louise Coldefy, Sylvain Dufour, Stéphanie Gibert, Pierre Lefebvre-Adriencollaboration artistique Pauline Labib-Lamourscénographie, accessoires Erwan Creff assisté de Caroline Aouinlumières Guillaume Tesson assisté de Lison Fouloucostumes Hanna Sjödin assistée de Camille Lamymusique, son Stéphanie Gibert assistée de Farid Laroussimaquillage Pauline Bry-Martinvidéo Édith Biscaroimages Fanchon Bilbillechorégraphie Sylvain Dufourrégie générale Boris Van Overtveldttravail vocal Marine Langignon-Ritmanichabillage Émilie Lechevalier, Solène Truongconstruction décor Théo Jouffray, Victor Veyronrégie plateau Boris Van Overtveldt, Victor Veyron

crédits images : Fanchon Bilbille

presse Pascal Zelcer • administration Augustin Bouchon, Guillaume Moog, Amandine Loriol & Camille Charretier • production Théâtre de la Tempête, subventionné par le ministère de la Culture • coproduction théâtre des Îlets – CDN de Montluçon, La Manekine – scène intermédiaire des Hauts de France à Pont-Sainte-Maxence, La Comédie de Picardie – Amiens, La Maison / Nevers – SC Art en territoire