King Lear Syndrome ou les Mal-élevés

Un homme âgé marie sa cadette. Le soir de la fête, il fait un AVC. À son réveil, son langage est étrange, il parle de « royaume », dit qu’il veut « se délester de ses biens » et somme ses trois filles de lui dire combien elles l’aiment.

Incohérent, il s’emporte, délire. Le neurologue qu’elles consultent leur annonce le diagnostic sans appel : il est atteint du K.L.S, le King Lear Syndrome. Un syndrome de toute puissance, qui se manifeste chez les personnes âgées, comme un trait de caractère refoulé. Ses filles décident alors de le placer en Ehpad. Dans cette maison de retraite, les résident·e·s forment une armée qui se lève la nuit pour dire des textes et vont petit à petit reprendre existence du côté du théâtre. S’inspirant du Roi Lear de William Shakespeare augmenté de textes de Joan Baez, Henri Michaux, Guillaume Apollinaire, Elsa Granat tisse une épopée filiale célébrant l’empowerment des soignant·e·s, la libération des vieux réifiés et notre rapport au théâtre classique. Une pièce sur le grand âge qui pète le feu, servie par une formidable troupe renforcée de cinq amatrices !

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LA PRESSE EN PARLE !

• « Elsa Granat revisite Shakespeare avec une intelligence suraiguë et réalise un absolu chef-d’œuvre. À voir absolument ! » Catherine Robert, La Terrasse
• « Incarné avec fougue et unité par une distribution époustouflante, ce spectacle désobéissant et mal élevé, éructe et tempête, chante, danse, délire, s’apaise. (…) Par les rires et les larmes qu’il nous tire, par le remue-ménage qu’il génère, on en sort comme lavé, le regard renouvelé, l’énergie revitalisée. Peut-être un effet collatéral du EGS (le « Elsa Granat Syndrome”) ? Libérateur et réconciliant, tout simplement. » Marie Plantin, sceneweb
• « Une pièce sur le grand âge qui pète le feu.. Le théâtre est, lui, increvable et Elsa Granat sait le maintenir en équilibre au dessus des gouffres. » Jean-Pierre Thibaudat, Médiapart
• « Une transposition lumineuse. Un plaidoyer empreint d’une humanité débordante et d’un amour inconditionnel pour son prochain. » Laurent Schteiner, theatres.com
• « C’est pour des moments comme celui-là qu’on va au théâtre. Cette relecture de Lear est mieux que vivifiante, comme le voulait Elsa Granat : elle est assez exceptionnelle. » JB Corteggiani, Un fauteuil pour l’orchestre